lundi 4 août 2008

Cry/Electric Co. ( 3 Aout )

En l’occurrence, c’est plutôt l’inverse. L’inverse de quoi me diriez vous ? De la chanson, vous répondrais-je ! Cry/Electric Co, pour situer, c’est la deuxième chanson enregistrée par U2, quand Bono avait encore un castor sur la tête, et quand U2 s’appelait The Larry Mullen’s Band ( Larry Mullen Jr. étant le batteur ), c’était en 1977. Et à l’époque, les 4 gars de Dublin avaient remporté la Pop Star irlandaise, et étaient allé enregistrer un 45 tours 3 titres ( Out Of Control, Cry/Electric Co, et Stories For Boys) à Londres. C’était l’époque où Adam Clayton, le bassiste, faisait encore semblant de connaitre les notes qu’il jouait et que The Edge a trafiqué l’ampli sur lequel il jouait, et a crée LE son U2. Bref, je m’éloigne, c’était juste un petit rappel « historique » !

Alors pourquoi l’inverse, pourquoi Electric Co/Cry au lieu de Cry/Electric Co ? Une simple rectification chronologique. Pour comprendre, un petit résumé du dimanche soir est nécessaire :

Le dimanche soir est souvent un moment particulier de la semaine : c’est la fin du week-end, généralement le seul moment où on profite du soleil ( même furtivement ), le seul moment où on profite d’une douche chaude, le seul moment ou on mange quelque chose dont on se dit « tiens, il faudra que j’en remange un jour ». Le dimanche soir, c’est aussi et surtout le moment du train ( ce qui ne change pas grand-chose pour moi j’ai envie de dire ), qui arrive à Casa 1h30 plus tard. Mais c’est pas le fait le plus marquant de la soirée, et ça j’en ai déjà parlé.

Non, le fait marquant de la soirée, en l’occurrence, c’est un peu plus tard, au moment de tourner la clé dans la porte. Jusque là, tout va bien. Puis la porte s’ouvre, on rentre, et machinalement, je pose mon doigt sur l’interrupteur. Avec précaution, parce que les fils dénudés dépassent toujours du mur. Et là : RIEN. Deuxième tentative : RIEN. J’essaye de ne pas m’inquiéter en me disant que l’ampoule a du griller, comme celle de ma chambre. Le problème c’est que c’est le cas de toutes les autres ampoules de l’appart. Et de toutes les prises. Il n’y a pas de doutes : l’ONE (l’EDF locale, l’Electric Co. ) a coupé l’électricité sans nous prévenir.

Dans le noir, les connexions se font très vite : pas d’électricité, pas de prises ; pas de prises, pas de PC ; pas de PC, pas de démineur en rentrant du boulot, pas de démineur en rentrant du boulot…pas de démineur en rentrant du boulot ! C’est le bad le plus complet, en plus de l’eau chaude, ils nous ont pris l’électricité, c'est-à-dire tout ce qu’il nous restait avec nos larmes pour pleurer ( le Cry arrive à ce moment précis ). On reste 5 minutes à se regarder ( en fait on ne se regarde pas vu qu’on ne peut pas ), en se demandant ce qu’on va faire encore 20 jours comme ça. Premier reflexe : regarder si il n’y a pas de prise sur le palier, ou dans un local à poubelles, généralement ça sauve la vie ;) Mais pas ici… Deuxième reflexe : on s’en remet à Dieu